La Princesse et le Pirate – Episode 8
Pendant que le petit équipage se maintenait debout comme il pouvait à bord du bateau de pêche, une vague un peu plus haute que le autres vint finir sa descente en arrosant tout le monde. Il fallut à’écoper pour éliminer l’eau du bateau. Quand on entendit une petite voix:
« O lui h la la quel cascade ! Ah ah ah, encore, c’était trop drôle ! »
Tout le monde se regarda, se demandant bien qui avait bien pu dire ça. C’est la licorne qui trouva et indiqua aux autres passagers un poisson qui frétillait sur le bateau, non loin de Princesse Manon. Le pêcheur se dirigea vers lui, un filet à la main. « Non, non, non, ne m’attrapez pas! S’il vous plaît! «
Le pêcheur resta figé de surprise. La Princesse profita de ce moment de flottement pour s’approcher du poisson et l’attraper délicatement avant de le mettre dans un seau. « Oh merci belle demoiselle !
– Qui es-tu petit poisson?
– Je ne suis pas qu’un petit poisson, je suis un ami et je vais te guider dans ton voyage. On va pouvoir libérer dame licorne qui doit retourner dans sa forêt.
– Mais on est en pleine tempête au beau milieu de l’océan !
– Mais ne sais-tu pas que les licorne sont des animaux magiques ?
La Princesse se tourna vers la licorne qui s’était approchée du seau. La jeune fille passa sa main dans la crinière bleue et constata avec stupéfaction qu’elle était sèche ! La licorne redressa la tête et Princesse Manon entendit:
« Et bien voilà, jeune fille, c’est maintenant que nos route se séparent. Ne t’inquiète pas, tu es protégée, on veille sur toi pendant ton voyage. Dis bonjour à mes amies du fond des mers pour moi! «
Et sans que Manon n’ait le temps de lui répondre ni de lui dire au revoir, la licorne avait sauté par-dessus le bateau et galopait à la surface de l’eau.
Princesse Manon et le pêcheur n’en croyaient par leurs yeux.
Tout aussi ébahi, John la Terreur ne pouvait détacher ses yeux de la sirène qui trônait dans ce spectaculaire palais de corail. Le trône était directement éclairé par les rayons du soleil qui perçait à travers les flots, venant illuminer les cheveux blancs argentés de la sirène. Celle-ci était accaparée par différentes sirènes ou licorne-sirènes qui la sollicitaient ou lui proposaient à boire, à manger, ou lui apportaient un message. Enfin, elle s’adressa de nouveau au Pirate.
» Alors, John la Terreur ? que penses-tu de ce voyage?
– C’est un merveilleux palais que vous avez là. Tout ce que les licornes sirènes m’ont montré jusqu’ici est absolument magnifique.
– Vas-tu chercher à nous piller ? À arracher du corail de la barrière pour augmenter encore tes richesses?
– Non, non, bien sûr que non !
– Ah oui ? Etrange pour un pirate !
– Mais non voyons, j’ai assez avec mon or et mes pierres précieuses ! Que ferais-je de ce corail à la surface?
– Et bien il y en a qui se posent moins de questions que toi. Et que fais-tu de toutes tes richesses d’ailleurs ? «
La sirène n’était décidément pas commode. Le Pirate n’était pas à l’aise devant cette belle sirène qui le regardait sévèrement. Mais qu’elle était belle avec cet aura de cheveux argentés qui flottait autour d’elle. Il voulait faire bonne impression, il avait le sentiment qu’elle ne l’aimait pas beaucoup !