Writober 28 – Flotter
Quelle douce et étrange sensation que de se laisser voguer sur le dos. Les oreilles dans l’eau, les sons externes assourdis, laissant la place aux sons de soi : le souffle, les battements du cœur, le clapotis provoqués par les mouvements de ses mains. Quelle douce parenthèse après cette journée passée dans le brouhaha, sans cesse sollicité, pas une seconde de cerveau disponible pour prendre du recul, penser à soi. Il avait enchaîné les longueurs pour vider le corps de…