J’aime pas le poisson.

C’est pourtant bon pour la santé, c’est idéal quand on veut perdre du poids/ garder la ligne. Sauf que le poisson blanc bouilli, il faut arrêter avec cette mascarade : ce n’est pas bon ! Avec un petit beurre blanc, ça passe mieux… mais on s’éloigne du but recherché.

Et les arêtes, on peut parler des arêtes ? Entre l’inélégance à aller déloger ces bouts de cartilage dans la bouche et le risque que l’une d’elle se plante dans la gorge, je préfère consommer le poisson en soupe. Avec des croûtons.

Commander du poisson au restaurant, c’est chic et raffiné. Tant pis, j’ai plutôt tendance à commander le burger. Avec des frites. Je serai raffinée une autre fois.

J’adore l’ambiance de bord de mer, j’aime et j’ai besoin d’aller voir la mer, même en plein hiver. J’aime entendre le bruit des vagues, sentir le vent. Mais tout est gâché lorsqu’il s’agit des repas. « On va en profiter pour se faire une cure de poisson ! » est la fausse bonne idée. Pour ma part, les fruits de mer ne constituent pas une bonne alternative. Qui a eu l’idée d’ouvrir une huître et de considérer son intérieur avec un œil gourmand ? Cette réflexion s’applique également aux bulots, bigorneaux, moules, et autres coquillages. En ce qui concerne les crustacés, une fois que l’on réalise que les crevettes se nourrissent des déchets, on y repense à deux fois avant de plonger ladite crevette dans le pot de mayonnaise !

Ce texte est le premier (j’espère) d’une série qui s’alimentera au cours du mois d’octobre, en lien avec un détournement de Inktober. Le détournement est une idée de Kozlika : au lieu d’un dessin par jour, ce sera un texte inspiré par le mot du jour.