Qui de nos jours écoute encore la radio?

Ben moi.

Ok, je recommence: qui, de moins de soixante-dix ans écoute encore la radio? Encore moi, j’ai moins de cinquante ans. Bon, selon une étude très sérieuse consistant en test dans un magasine féminin disponible chez le coiffeur, j’ai un peu plus dans ma tête.

Peu importe, j’aime bien écouter la radio dans la voiture pendant mes trajets pour aller et revenir du boulot. Je me tiens informée, de ce qui se passe dans le monde et des actualités culturelles. C’est bien d’écouter sa musique mais j’ai besoin de renouveler et découvrir d’autres choses. J’aime tomber sur une émission ou sur un artiste que je n’aurais pas choisi d’écouter si j’avais su le programme à l’avance.

J’aime bien écouter la radio en faisant autre chose, j’ai une compagnie qui se moque de savoir si je suis attentive ou pas. Parfois j’aime bien me dire que pendant que devant leur micro on débat, on défend des idées très intellectuelles, ou on fait des blagues et moi je fais ma vaisselle ou mon repassage.

La radio m’a sauvée pendant mes congés maternité: ces conversations, menées par d’autres mais qui tendaient à m’inclure, me sortaient de la spirale infernale imposée par Boufchidort.

Parfois, j’avoue, je triche: j’écoute des podcasts. C’est un peu comme la radio, mais pas complètement. Et puis il existe des podcasts qui ne sont pas liés à une émission de radio. Cette fois l’exercice est différent. On choisit d’écouter un podcast pour un contenu, on est plus attentif. Ne dites rien de tout ça à mes animateurs préférés, ils pourraient être jaloux!

Ce texte s’inscrit dans une série qui s’alimentera au cours du mois d’octobre, en lien avec un détournement de Inktober. Le détournement est une idée de Kozlika : au lieu d’un dessin par jour, ce sera un texte inspiré par le mot du jour